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La première fois ou comment vider son réservoir d’humilité!

  • triathlonpohenegam
  • 26 mai
  • 3 min de lecture

Dans mon dernier blogue, je vous parlais de l’importance de trouver des activités qui nous passionnent, qui nous donnent envie de recommencer jour après jour, peu importe les résultats. Bien sûr, pour découvrir ce qui nous fait réellement tripper, il faut d’abord essayer plusieurs activités. Et qui dit découverte de nouveaux sports dit souvent… être un débutant.



Ouverture de la saison 2016 au Lac Beauport, heureusement, je nageais déjà mieux qu'au début!
Ouverture de la saison 2016 au Lac Beauport, heureusement, je nageais déjà mieux qu'au début!

Tout le monde a déjà vécu ça : arriver dans un endroit inconnu, entouré de gens qui se connaissent et qui semblent tous trop à l’aise. Le cours débute, tout le monde réussit ce qui est demandé… et nous, on espère juste ne pas trop avoir l’air fou.

 

C’est souvent à ce moment-là que l’orgueil peut prendre trop de place, et qu’on entend des phrases comme :


« J’haïs vraiment ça ce sport-là! »,

« Je suis vraiment poche, c’est bien trop dur! »,

« Oublie ça, ce n’est pas fait pour moi! »

 

C’est vrai que se sentir comme le pire du groupe, celui qui se fait corriger à chaque exercice, qui sue dix fois plus que les autres pendant que tout le monde semble en pleine forme… c’est loin d’être motivant.

 

Mais voici la réalité : la personne à côté de vous est sûrement déjà passée par là. Elle comprend très bien dans quelle situation vous êtes. Si l’orgueil prend trop de place, vous risquez de tout abandonner — parfois même au milieu du cours. C’est là que l’humilité entre en jeu.

 

Pourquoi l’humilité?

 

Parce qu’elle nous permet d’accepter — et même de rire — de notre manque d’expérience, comme ce fut le cas pour moi quand j’ai commencé à nager. Comme je vous le racontais dans mon premier blogue, j’ai débuté le triathlon à Pohénégamook en 2015. Pourquoi? Par orgueil. Et par envie de me prouver que, moi aussi, j’étais capable de réussir un défi de taille.


Cette année-là, Samuel, un des organisateurs du Triathlon Pohénégamook, se préparait pour le 70.3 de Syracuse, et un cousin pour l’Ironman de Tremblant. Ça m’a allumé. J’avais envie de montrer que je pouvais, moi aussi, relever ce genre de défi.

 

Petit problème : je ne savais pas vraiment nager… Ce qui n’est pas très pratique pour un triathlon!

 

Bon, je savais flotter et ne pas me noyer, mais je ne savais pas bien respirer. Du mois de novembre 2014 à janvier 2015, malgré plus de 1h30 de natation par semaine, je n’ai presque jamais réussi à faire une seule longueur sans arrêter. J’étais vraiment mauvais.

Je disais souvent à mon entraîneur de natation :


« Toute la semaine, je remplis ma banque d’humilité pour venir la vider le samedi matin au cours de natation. »

 

Mais comme je suis un peu tête de cochon… et que je voulais prouver à mon entourage (et à moi-même) que je pouvais y arriver, j’ai persévéré. J’ai nagé tout le printemps et l’été. Et finalement, à la fin août, j’ai complété 1,5 km de nage en 32 minutes au Triathlon de Duchesnay.


Je ne vous cacherai pas que j’étais fier de moi. Fier d’avoir persévéré, entraînement après entraînement. 


Samuel et moi au 70.3 Tremblant en juin 2016
Samuel et moi au 70.3 Tremblant en juin 2016

Sans humilité, rien de tout cela n’aurait été possible.

 

Si j’avais laissé l’orgueil m’empêcher de continuer après le premier cours, je n’aurais jamais eu cette satisfaction.

Et cette situation, c’est celle que vit n’importe quel homme qui essaie le yoga pour la première fois… et réalise que les femmes autour de lui trouvent ça facile de toucher le sol sans plier les genoux.

Alors, je vous invite à essayer de nouveaux sports. Mettez votre orgueil de côté, remplissez votre banque d’humilité. Vous sortirez sûrement de votre zone de confort. Peut-être que vous serez le ou la moins bon(ne) du groupe. Mais vous savez quoi?

 

Vous serez meilleur(e) la prochaine fois. Et encore meilleur(e) celle d’après.

Jusqu’au jour où vous réaliserez que ce n’était finalement pas si difficile de faire une longueur de piscine… ou de toucher le sol sans plier les genoux.

 

Si j’ai le temps un jour, je vous compterai mes premiers pas en patin de vitesse courte piste. Là, où un enfant de 8 ans était l’entraineur d’un jeune adulte de 22 ans!

 
 
 

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